À l’occasion de la soirée organisée le jeudi 30 mars (pour lire le compte-rendu de la soirée), 17 propositions ont été formulées par les participants, qu’ils soient experts, personnels de santé, ou habitants et usagers du service public.
Dans la continuité des combats menés par Francois Asensi, Clémentine Autain s’est engagée à porter à l’Assemblée nationale les exigences d’un accès aux soins de qualité, pour tous, partout.
« Je continuerai à soutenir les salariés de l’hôpital Robert Ballanger et de René Muret. Je me battrai notamment pour l’hôpital public, le remboursement des soins à 100%, un pôle public du médicament, et contre la désertification médicale et la logique de rentabilité dans le domaine de la santé. Vous pouvez compter sur ma détermination. Notre santé vaut plus que leurs profits ! »
Les 17 propositions
- Le remboursement progressif à 100% de tous les soins médicaux.
- La fin de tous les dépassements d’honoraires afin d’éviter l’instauration d’une relation marchande entre le patient et le médecin.
- La revalorisation des actes médicaux, et notamment des consultations des médecins généralistes pour permettre aux professionnels d’éviter le recourt aux dépassements d’honoraires.
- L’acquisition de nouveaux droits aux patients et à leurs familles.
- Une réflexion concertée sur l’usage du numerus clausus en vue d’une augmentation significative.
- L’abrogation des lois Bachelot et Touraine
- La restauration de la démocratie sanitaire, avec davantage de place pour les patients, les personnels et les élus au sein des hôpitaux et des prises de décisions concertées en matière de choix budgétaires pour les établissements.
- Une revalorisation des salaires de l’ensemble des agents hospitaliers et une augmentation du personnel hospitalier pour permettre aux infirmier(e)s et médecins d’exercer leur profession humainement.
- La suppression de la tarification à l’activité qui engendre une compétition entre les hôpitaux et entre les pôles spécialisés.
- La fin de l’exonération des charges sociales patronales dans les hôpitaux, qui n’a jamais abouti à des créations des postes.
- La création de nouveaux centres de santé municipaux et le développement des centres existants.
- La recherche de nouvelles ressources pour financer le budget de la sécurité sociale, dont le déficit est dérisoire au regard de potentiels recettes par la lutte contre la fraude fiscale.
- Une meilleure prise en charge des retours à domicile avec le développement des Soins Infirmiers A Domicile (SIAD) en raison de la réduction des durées de séjour d’hospitalisation.
- Une véritable action pour la prévention, l’éducation à la santé et notamment la santé environnementale.
- La réouverture des centres de sécurité sociale dans le département.
- Le rétablissement de la médecine scolaire.
- Un meilleur accompagnement de la douleur des patients, notamment de la fin de vie des patients. Un investissement dans les pôles de gériatrie.