Le réveil est douloureux. C’est Jair Bolsonaro qui a emporté la mise avec son autoritarisme, son racisme, son sexisme, son homophobie et son funeste programme anti-social. Lula emprisonné, le camp humaniste a cumulé les handicaps pour résister. On le dit peu mais Bolsonaro a bénéficié du soutien actif de la classe dominante brésilienne. Les manifestations monstres, la force des mouvement sociaux, la résistance politique n’ont pas eu raison du retour en force de la peste brune.
Mes pensées vont aux Brésiliens, à toutes celles et ceux qui ont tenu tête et ne courberont pas l’échine. Il va falloir du cran et de la solidarité internationale car Bolsonaro a prévenu : « Les gens de gauche devront choisir entre la prison et l’exil ». La démocratie est clairement et violemment menacée. La région latino-américaine va se trouver déstabilisée. Nous savons aussi que l’onde de choc n’est pas circonscrite géographiquement car les forces politiques de droite extrême se répandent aux quatre coins de la planète.
A nous d’élever un mur contre le fascisme. A nous de faire vivre, à l’échelle internationale, une espérance émancipatrice. L’heure tourne.