Après le stade de foot, le stade de rubgy, voilà le troisième projet initié par l’ancien maire de Sevran, et soutenu par la municipalité en place, qui pourrait tomber à l’eau.
Le comité olympique ne veut pas de piscine à vagues pour les épreuves de surf de 2024. La conscience environnementale semble avoir gagné du terrain, et c’est tant mieux ! En attendant, la vague de surf artificielle qui est au coeur du projet « Terre d’eaux » pour les terrains de la plaine Montceleux à Sevran peut-elle, dans ces conditions, voir le jour ?
De longue date, avec les élus de Sevran solidaire et citoyen, la députée Clémentine Autain a pris position contre cette curieuse idée qui nous semble à la fois abérrante d’un point de vue économique et écologique et à mille lieues des besoins de notre territoire.
Plutôt que de brader ces 35 hectares à Bouygues pour un énième projet de bétonisation, la députée propose un pôle universitaire, absolument essentiel pour répondre aux nécessités et attentes de formation au nord-est de la Seine-Saint-Denis. Gageons que le débat sera réouvert sur l’affectation de ces terrains et que les habitants seront associés aux choix qui les concernent.