« On devrait pouvoir s’offrir quelques années de printemps » Marguerite Duras

À la rencontre de pêcheurs et conchyliculteurs de Sète

Clémentine Autain

« Le prix ça joue ici. Le pouvoir d’achat c’est un gros sujet. Les gens cherchent d’abord le prix, et ensuite la qualité »

Kevin et Manu sont deux pêcheurs et conchyliculteurs de Sète. Ils se lèvent à 3h du matin l’été, à 5h l’hiver, pour partir en mer, 7 jours sur 7, avec seulement 3 semaines de vacances par an. Pour se dégager un salaire autour du SMIC. Un défi chaque jour plus difficile à cause de l’inflation. Tous les investissements primaires augmentent : les filets, les cordes, les taxes sur les déchets, les analyses des coquillages, etc.

Ils sont 20 000 en France. Les pécheurs ont un métier qui use. Les épaules, le dos, les genoux. Pécheur est le métier le plus accidentogène.

La pêche en France est essentielle à notre à notre souveraineté alimentaire. Un métier et un savoir faire à protéger et à valoriser.

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