En tous lieux et en tous temps, la solidarité ne doit jamais être constitutive d’un délit. C’est le sens de cet appel international que j’ai signé pour la remise en liberté de Mimmo Lucano, « Maire de l’accueil » de la ville Riace en Italie.
Car voilà que depuis 3 jours, après l’avoir assigné à résidence, la justice lui interdit maintenant de circuler dans sa propre ville. Sa faute ? Avoir mis en place dans sa commune un système d’accueil qui fonctionne, et par là, avoir combattu la politique de haine du gouvernement italien envers les migrants.
Offrir à des femmes et des hommes fuyant la guerre et la misère des conditions de vie et de travail décentes, en créant des emplois et en promouvant des formations inédites (laboratoires artisanaux, fermes pédagogiques), voilà les actes de cet ennemi de Salvini.
Courage à lui dans son combat pour l’accueil des migrants, et contre la justice aux ordres du pouvoir.