« On devrait pouvoir s’offrir quelques années de printemps » Marguerite Duras

École : entendre le cri

Clémentine Autain

Il y a une semaine, Christine Renon, directrice d’école « épuisée », se donnait la mort dans son établissement après avoir adressé à sa hiérarchie un courrier revenant sur la détérioration de ses conditions de travail.
Clémentine Autain interpelle aujourd’hui M. Blanquer, ministre de l’éducation nationale, sur les défaillances de l’institution dont il est le garant. La tragédie du geste de Mme Renon nous oblige à l’urgence.

Mme Clémentine Autain attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse sur le suicide de Christine Renon, directrice d’école « épuisée » qui a mis fin à ses jours au sein de son établissement à Pantin. En nous laissant une lettre d’adieu bouleversante, elle nous alerte sur la détérioration de ses conditions de travail et sur les nombreux manquements de l’institution dont vous êtes le garant. Alors que la Seine-Saint-Denis doit faire face à une rupture d’égalité républicaine qui abime toujours plus les services publics, cette alerte tragique s’ajoute à toutes celles déjà lancées par les membres de la communauté éducative du département. M. le ministre, comment comptez-vous répondre à ce mal-être ? Alors que le mieux doté des collèges de Seine-Saint-Denis est moins bien doté que le moins bien doté des collèges parisiens, quels engagements prenez-vous face à cette situation d’inégalité pour enrayer les difficultés dont fait état Mme Renon dans sa lettre d’adieu ?

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