Le 21 mars, Clémentine Autain a interrogé le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb sur le projet de loi asile et immigration.
La députée a dénoncé la logique exclusivement comptable de ce texte. Sous couvert de réduire les délais d’attente, il impose toute une série de mesures n’ayant qu’une seule finalité : réduire l’accès des demandeurs au droit d’asile.
En Seine-Saint-Denis, la situation est extrêmement grave et indigne de notre République. Chaque année, 310000 titres de séjour sont délivrés et 70000 dossiers sont instruits. Mais prendre un rendez-vous n’a jamais été aussi difficile… Cette situation est inacceptable. Le service public n’est pas assuré, le droit n’est pas appliqué. Mais Gérard Collomb n’a donné aucune indication sur ce que le gouvernement allait faire pour résorber cette difficulté.
La députée a demandé à Gérard Collomb d’en finir avec le « délit de solidarité », une interprétation du droit indigne qui criminalise l’humanité de nos concitoyens, comme Martine Landry, retraitée de 73 ans engagée à Amnesty Internationale et poursuivie par le parquet de Nice pour avoir accompagné deux mineurs…