« On devrait pouvoir s’offrir quelques années de printemps » Marguerite Duras

La vague de surf de Sevran va-t-elle (enfin) tomber à l’eau ?

Clémentine Autain

Après le stade de foot, le stade de rubgy, voilà le troisième projet initié par l’ancien maire de Sevran, et soutenu par la municipalité en place, qui pourrait tomber à l’eau.

Le comité olympique ne veut pas de piscine à vagues pour les épreuves de surf de 2024. La conscience environnementale semble avoir gagné du terrain, et c’est tant mieux ! En attendant, la vague de surf artificielle qui est au coeur du projet « Terre d’eaux » pour les terrains de la plaine Montceleux à Sevran peut-elle, dans ces conditions, voir le jour ?

De longue date, avec les élus de Sevran solidaire et citoyen, la députée Clémentine Autain a pris position contre cette curieuse idée qui nous semble à la fois abérrante d’un point de vue économique et écologique et à mille lieues des besoins de notre territoire.

Plutôt que de brader ces 35 hectares à Bouygues pour un énième projet de bétonisation, la députée propose un pôle universitaire, absolument essentiel pour répondre aux nécessités et attentes de formation au nord-est de la Seine-Saint-Denis. Gageons que le débat sera réouvert sur l’affectation de ces terrains et que les habitants seront associés aux choix qui les concernent.

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