Alors que les infirmières en bloc opératoire mènent une action en justice pour connaitre l’origine des défaillances qui ont émaillé la première vague épidémique, Clémentine Autain leur apporte tout son soutien en interpellant M. Véran. Elle alerte aussi le ministre sur le non-versement d’une prime qu’elles sont pourtant légitimes à recevoir. Les infirmières sont épuisées par la crise sanitaire, il est inacceptable que leurs droits ne soient pas pleinement reconnus.
Sa question écrite :
La première vague épidémique du Covid19 a révélé l’ampleur de notre impréparation. Les personnels soignants qui étaient en première ligne se sont trouvés particulièrement exposés : les établissements de santé ont comptabilisé, entre le 1er mars et le 2 novembre 2020, 44.281 cas de professionnels de santé infectés.
Les images ont fait le tour des réseaux sociaux : des surblouses confectionnées dans l’urgence avec des sacs poubelles, des masques à usage unique réutilisés (quand ils n’étaient pas tout simplement périmés), des ruptures d’approvisionnement de gel hydroalcoolique… A la crise sanitaire s’est ainsi ajoutée une pénurie qui a mis en danger l’ensemble des personnels soignants. A l’heure où le gouvernement et le Président de la République voudraient s’en dédouaner – ce dernier n’a-t-il pas affirmé que « nous n’avons jamais été en rupture » de masques (sic) ? -, Mme Autain assure de son soutien les professionnels de santé qui veulent faire valoir leurs droits en justice.
Par ailleurs, Mme Autain interpelle M. Véran sur le non-versement par de nombreux établissements de la prime dite « nouvelle bonification indiciaire » aux infirmiers en blocs opératoires. Cette situation, injuste et très malvenue, doit être corrigée au plus vite. Les infirmiers sortent épuisés des pics épidémiques et il est inacceptable que leurs droits ne soient pas pleinement reconnus par l’administration hospitalière