Clémentine Autain est intervenue à l’Assemblée nationale le 1er août pour défendre une motion de rejet préalable du projet de loi asile immigration.
Alors qu’il se présentait comme le rempart à l’extrême droite, le président Macron use aujourd’hui d’une terminologie dangereuse, pour s’adresser à un électorat de droite de plus en plus réactionnaire. Ce projet de loi emboite le pas. Loin de fournir un prétendu équilibre entre fermeté et humanité, il met en place un arsenal juridique d’une grande brutalité et attentatoire aux droits humains fondamentaux. « Ne pas accueillir celui qui vient, qui passe, qui souffre et qui appelle, est un acte criminel. On ne peut pas laisser passer. » Patrick Chamoiseau, Frères migrants.