Jeudi 5 juillet, à l’Assemblée nationale, les députés ont échangé sur un nouvel accord en faveur d’une augmentation des échanges commerciaux entre l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande.
Encore une fois, la démarche va dans le sens inverse de la transition écologique. Cet accord vise à augmenter les échanges de produits fabriqués à l’autre bout du monde et met en concurrence des producteurs agricoles de petites et moyennes exploitations avec des fermes industrielles néo-zélandaises, au péril des normes sanitaires et sociales européennes. Et comme avec le CETA, le débat démocratique est confisqué et les études d’impact portant sur ces accords se limitent à une propagande libérale au service d’un consumérisme effréné. Intervention de la députée Clémentine Autain à l’Assemblée, pour redonner aux peuples le pouvoir de décision et pour un autre choix de société, pour libérer les peuples plutôt que les multinationales.