« On devrait pouvoir s’offrir quelques années de printemps » Marguerite Duras

ParcourSup, ou cachez-moi ces jeunes sans inscription que je ne saurais voir.

Clémentine Autain

Après le « Je n’ai pas porté de coup » d’Alexandre Benalla sur TF1, voici que le ministère de l’éducation nationale s’adonne lui aussi à la rhétorique Orwellienne. En effet, afin de masquer les défaillances du système ParcourSup, le gouvernement modifie l’apparence de la plateforme : les candidats mis en attente pour une proposition d’affectation sont désormais inscrits comme « candidats inactifs ». Comme s’ils portaient la responsabilité du manque de places dans l’enseignement supérieur…

Le gouvernement s’active lui, et tente désespérément de chercher quelques combines pour masquer le fiasco. Il demande par exemple aux universités d’accepter 10% de candidats supplémentaires par rapport au nombre réel de places. Il ferait pourtant mieux d’étudier l’impact de la démographie à long terme, et de voir la nécessité de nouveaux lieux de formation.

Quant à Muriel Pénicaud, ministre du travail, elle posait ce matin la question suivante au micro de France Inter : « Comment peut-on arriver à 20 ans et ne pas se projeter dans l’avenir ? ». Ces milliers de jeunes qui attendent une réponse sur ParcourSup forment probablement une partie de la réponse.

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