A l’usine Placoplâtre de Vaujours, E. a été licencié du jour au lendemain en raison d’une altercation avec un collègue. Tant pis pour ses 21 ans d’ancienneté, tant pis pour sa famille dont il était le seul salaire, tant pis pour la maison qu’il venait d’acheter à quelques mètres de son travail. Quand tout devient prétexte à licencier, les vies comme celle de E. finissent broyées pour un oui ou pour un non. 

Devant ce licenciement aussi violent qu’abusif, la solidarité des salariés joue à plein et fait chaud au cœur. Clémentine Autain était à leurs côtés ce midi en compagnie de ses collègues députés Ersilia Soudais et Jérome Legavre ainsi que Pierre Laporte, conseiller départemental. Il est important de les soutenir dans un contexte où la direction durcit les conditions de travail, veut supprimer des postes et intensifier le rythme des salariés. Cette situation est d’autant plus insupportable que Placoplâtre dépend du groupe Saint-Gobain, un groupe du CAC40 dont le bénéfice net a été multiplié par 5 l’année dernière, qui paye très peu d’impôts en France tout en engrangeant de nombreuses aides de l’Etat. Contre l’injustice, l’arbitraire et le mépris, faisons bloc ensemble.