Depuis la mise en chantier du Charles de Gaulle Express, la ligne B du RER est plus que jamais laissée à l’abandon. Les problèmes ne sont pas nouveaux : saturation aux heures de pointe, insuffisance de trains, perturbations chroniques et incidents réguliers rythment le quotidien des usagers depuis des années.
Dans cette situation, la médiation des agents de la SNCF est d’une importance cruciale pour les voyageurs. Or la direction du réseau s’enferme dans son choix de réduire drastiquement ses effectifs sur la ligne. Dernier épisode en date : la fermeture d’ici au 31 décembre de l’agence Navigo de la gare du Vert-galant.
Cette décision, prise en catimini au sortir du confinement alors que l’agence devait rouvrir, va compliquer encore le quotidien des habitants qui prennent leur RER à cette gare, à commencer par les Villepintois et les Tremblaysiens. Il faudra désormais se rendre à Aulnay-Sous-Bois, déjà débordée, pour prendre un abonnement Navigo ! En plus de la surcharge de travail pour les agents, imposée sans concertation (il y a de moins en moins d’agents présents et personne n’est sur place passé 21h30), cela va se traduire par beaucoup plus d’attente pour les usagers.
Je me bats depuis de longues années pour que les problèmes rencontrés par la ligne de RER B soient traités par les pouvoirs publics avec le sérieux qu’ils méritent. La solution ne sera jamais de réduire la présence humaine en gare, ni d’investir dans des projets coûteux qui ne servent pas directement la population riveraine. C’est notamment à l’État d’investir dans les transports du quotidien et, en Ile-de-France, la ligne du RER B doit devenir une priorité. De nombreux travaux doivent enfin être réalisés pour améliorer le trafic et le confort des passagers. Dans le même temps, la présence humaine sur le réseau doit être renforcée afin de permettre à une population déjà bien délaissée d’accéder à une digne qualité de services.
Engageons-nous pour que ça change !