« On devrait pouvoir s’offrir quelques années de printemps » Marguerite Duras

Prendre en charge la détresse mentale

Clémentine Autain

« Il y a des soins qui ne se mesurent pas dans les logiciels. Notre rôle, c’est aussi d’attendre que les patients soient prêts à venir, d’être là le jour où ils pousseront la porte. »

Rencontre avec le service pédiatrie à l’hôpital Ballanger. Elles accueillent entre 300 et 400 jeunes par an, pour écouter, accompagner, prendre en charge la détresse mentale. Grande détermination de cette équipe qui déploie des trésors d’inventivité pour répondre aux besoins d’enfants et d’adolescents qui traversent des problèmes de santé souvent cumulés aux difficultés scolaires, sociales, économiques.

Pour sortir du cercle infernal dans lequel les retards s’additionnent à tous les étages de l’aide sociale à l’enfance, il faut des moyens financiers. L’urgence : réduire les délais d’attente pour la mise en oeuvre des soins, là où s’écoulent souvent des mois entre la détection des difficultés d’un enfant et sa mise en lien avec les psychologues.

Un grand merci pour l’accueil de cette équipe impressionnante d’engagement au service des jeunes patients.

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