« On devrait pouvoir s’offrir quelques années de printemps » Marguerite Duras

A Sevran aux côtés de la communauté arménienne

Clémentine Autain

Il y a 110 ans, le régime ottoman orchestrait la déportation et l’extermination d’un million et demi d’Arméniens.

Je suis aujourd’hui à Sevran aux côtés de la communauté arménienne, rassemblée pour honorer la mémoire des victimes d’un génocide mené par l’ultranationalisme identitaire. Un génocide encore nié par certains États qui s’inscrivent dans cette lignée.

Le peuple arménien continue de subir les persécutions d’autres nations, en premier lieu celles du dictateur azerbaïdjanais Ilham Aliyev, qui a organisé l’annexion et le nettoyage ethnique du Haut Karabagh en 2023, dans l’indifférence générale du reste du monde. Nous devons apporter tout notre soutien aux Arméniens dans leur quête de reconnaissance, de paix et d’autonomie.

Le président turc R.T. Erdogan refuse encore aujourd’hui de reconnaître l’existence d’un génocide lors de la première guerre mondiale. Dans une période où la montée des autoritarismes se complaît dans des réécritures crasses de l’histoire, nous devons faire front face au négationnisme et l’obscurantisme.

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