« On devrait pouvoir s’offrir quelques années de printemps » Marguerite Duras

Besançon, des raisons d’espérer !

Clémentine Autain

D’abord, j’ai rencontré la maire de Besançon, Anne Vignot, et son adjoint chargé des finances, Anthony Poulin. L’occasion d’un déjeuner dans un quartier populaire qui abrite une jeune équipe de restaurateurs à la cuisine écolo, Mijoto – au top ! Et de prendre le pouls des enjeux politiques et sociaux de ce territoire. Les rapports ville/campagne ont pris une large place : assurément, il faut recoudre deux mondes populaires.

J’étais ravie de dialogue avec des femmes qui se battent pour venir en aide aux victimes de violences sexuelles et sexistes. Deux associations, le CIDFF du Doubs et Solidarité Femmes 25, m’ont présentée leurs activités et leurs difficultés. J’admire la ténacité de ces professionnelles et militantes. Mais c’est peu dire que j’enrage devant des politiques publiques qui compliquent la vie de celles qui ont les savoir-faire pour agir. Du blabla pseudo féministe aux actes : le pas doit être politiquement franchi. Une urgence absolue.

Avec Dominique Voynet – Députée du Doubs, nous avons ensuite pris la direction d’un espace culturel atypique : CCUB (centre des cultures urbaines de Besançon). La municipalité a mis à disposition environ 2000 m2 au cœur d’une cité populaire des activités associatives liées à la culture de rue : skate, hip hop, graphs, parkour… L’association ASEP a intégralement aménagé le cadre, et c’est une réussite ! Je pense que cela doit donner des idées ailleurs.

Et une soirée sous le signe de l’esprit public ! Un échange avec Anthony Poulin, adjoint à la maire de Besançon, animé par ma collègue Dominique Voynet, pour des allers-retours entre le local et le national sur nos finances publiques et la satisfaction des besoins de la population. Enfin, une séance de signatures de mon livre. Et je suis repartie en forme, un beau morceau de comté à la main !

Mille merci aux équipes militantes.

Menu