Il y a quelques jours, j’ai été reçue par Ghania, une Tremblaysienne qui accueille des enfants de l’ASE depuis 2005. J’ai eu le privilège de passer du temps avec elle et Brenda, une des enfants dont elle a la charge, pour échanger sur son quotidien de « Tata ».

Après avoir auditionné des assistantes familiales à l’Assemblée nationale, cette rencontre m’a permis de mettre du vécu et du sensible sur un métier qui mérite une bien meilleure attention des pouvoirs publics. Nous avons ainsi échangé sur ses difficultés quotidiennes. Que ce soit la dévalorisation de son métier, trop souvent assimilé à l’image des Thénardier, ses obstacles matériels, sa trop faible rémunération, les risques liés à des dénonciations abusives… Les chantiers législatifs sont nombreux et urgents : l’aide sociale à l’enfance mérite bien mieux que les promesses non tenues du gouvernement.

Je remercie très chaleureusement Ghania et Brenda pour leur accueil et nos discussions qui donnent le sens de mon action à l’Assemblée.